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Amphi de rentrée 2022-2023 : Dakar Science Po pose le débat de la gouvernance politique en Afrique

La première grande école panafricaine de Science politique Dakar Science Po dont la vocation est de former à l’art de gouverner, a tenu, ce lundi 20 mars, sa rentrée inaugurale. Cette rentrée solennelle s’est tenue au tour du thème « Ne devrait on pas qualifier et personnaliser les acteurs de la vie politique en Afrique de l’Ouest » Une leçon introduite par le Professeur Agrégé Papa Samba Ndiaye, Directeur de l’UFR de Science Politique et Juridiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et modéré par M. DIALLO Babacar Socrate, Directeur Général du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (C.E.D.S) de Dakar avec la participation des éminents experts que sont le professeur Babacar Guéye, le professeur Serigne Diop, le professeur Papa Samba Ndiaye, le Professeur Abdourahmane Ndiaye, le professeur Charles Moumouni de l’Université de Laval.

« cette année, notre rentrée solennelle se présente en introduisant un questionnement selon les termes suivants: « Ne devrait-on pas professionnaliser les acteurs de la vie politique en Afrique de l’Ouest ? ». Dakar Science Po n’a pas attendu ce jour pour s’intéresser à ce sujet dont je peux affirmer, sans risque de me tromper, qu’il intègre les raisons pour lesquels cette Ecole a été créée. En effet, à ce propos, dès sa création, dans la brochure de présentation de l’Ecole. Dakar Science Po se veut être la référence et le pôle d’excellence des enseignements en science politique, pour la compréhension et la maîtrise des principales thématiques qui intéressent les études politiques, notamment les organisations, les forces, les comportements, les élites et les différents acteurs de la vie politique notamment en Afrique de l’Ouest …. C’est donc dire que dans le domaine du savoir politique, nous avons besoin d’acteurs bien formés, de chercheurs chevronnés, d’analystes avertis et de politologues rompus à l’étude des phénomènes politiques et capables d’étudier les processus qui mettent en scène les rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, en particulier au sein de l’Etat. » a déclaré la directrice générale de Dakar Science Po, Dr Mariam Aidara

« A DAKAR SCIENCE PO, nous définissons la Science Politique comme un art, une science pour conduire les hommes et les femmes ainsi que leur communauté, vers le bonheur et la prospérité, dans la paix et la sécurité. Nous pensons que le moment est venu pour que nous interpellions tous les pays de l’Afrique de l’OUEST pour partager avec eux la vision de DAKAR SCIENCE PO pour sortir nos peuples de ce piège sans fin qui participe grandement des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Le Groupe Dakar Science Po assure qu’il faut faire preuve de sagacité et d’humilité pour reconnaitre que les États africains, sous leur forme actuelle, ne peuvent plus produire de résultats autres que ceux déjà acquis, qui puissent être à la hauteur des très grandes aspirations de leurs populations, quel que soit le génie, fut-il le plus brillant, des personnes qui les dirigent ou qui chercheraient à les diriger. Pour cela, Dakar Science Po estime que le moment est venu de poser concrètement la problématique de la Refondation de l’Etat en Afrique de l’Ouest, la seule alternative crédible pour l’émergence d’une nouvelle forme de gouvernance à la fois centrale et territorialisée qui constituera, pour toutes les Nations les nouveaux fondements : D’une innovation en matière d’aménagement territorial dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, qui fera émerger de robustes « Gouvernances Territorialisées » avec des exécutifs locaux qui auront au plan territorial les mêmes pouvoirs que de l’Etat central, avec des mécanismes de régulation constitutionnalisés pour les accompagner ; De la création, dans une démarche endogène, d’une nouvelle architecture politique et Institutionnelle qui devra nécessairement intégrer à tous les niveaux, la dimension culturelle, et cultuelle, en prêtant une écoute active à nos autorités coutumières et confrériques qui sont les seuls à avoir survécu à l’entreprise coloniale d’assimilation intégrale ; De production de richesses et de ressources nouvelles au profit de tous ; D’une autre façon de répartir le pouvoir entre les différents acteurs, non plus à l’échelle d’un seul centre de décision, mais de tout le territoire ; La prévention des conflits intraétatiques qui, entre autres, se sont toujours et principalement noués autour de la conquête du Pouvoir pour le contrôle des Institutions, des richesses et des ressources naturelles.

Le Groupe Dakar Science Po assure qu’il faut faire preuve de sagacité et d’humilité pour reconnaitre que les États africains, sous leur forme actuelle, ne peuvent plus produire de résultats autres que ceux déjà acquis, qui puissent être à la hauteur des très grandes aspirations de leurs populations, quel que soit le génie, fut-il le plus brillant, des personnes qui les dirigent ou qui chercheraient à les diriger.

Pour cela, Dakar Science Po estime que le moment est venu de poser concrètement la problématique de la Refondation de l’Etat en Afrique de l’Ouest, la seule alternative crédible pour l’émergence d’une nouvelle forme de gouvernance à la fois centrale et territorialisée qui constituera, pour toutes les Nations les nouveaux fondements : D’une innovation en matière d’aménagement territorial dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, qui fera émerger de robustes « Gouvernances Territorialisées » avec des exécutifs locaux qui auront au plan territorial les mêmes pouvoirs que de l’Etat central, avec des mécanismes de régulation constitutionnalisés pour les accompagner ; De la création, dans une démarche endogène, d’une nouvelle architecture politique et Institutionnelle qui devra nécessairement intégrer à tous les niveaux, la dimension culturelle, et cultuelle, en prêtant une écoute active à nos autorités coutumières et confrériques qui sont les seuls à avoir survécu à l’entreprise coloniale d’assimilation intégrale ; De production de richesses et de ressources nouvelles au profit de tous ; D’une autre façon de répartir le pouvoir entre les différents acteurs, non plus à l’échelle d’un seul centre de décision, mais de tout le territoire ; La prévention des conflits intraétatiques qui, entre autres, se sont toujours et principalement noués autour de la conquête du Pouvoir pour le contrôle des Institutions, des richesses et des ressources naturelles.

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