« Des énergies renouvelables comme le solaire, hydroélectrique et éolien sont le futur de l’Afrique, dans le contexte du développement énergétique futur d’Afrique… »
Sous la houlette de la banque islamique de développement (BID), les acteurs du développement des énergies renouvelables en Afrique sont, à Dakar, pour 48 heures de conclave, dans le cadre du programme axé sur : « Programme de Coopération pour le Développement des Énergies Renouvelables en Afrique ». « L’accès à l’énergie est désormais devenu une thématique incontournable des Objectifs de Développement Durable (ODD). Cependant, en dépit des efforts consentis pour faciliter l’accès à l’énergie dans le monde, environ 750 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, dont 80% vivant en Afrique subsaharienne. L’ambitieux Objectif de Développement Durable numéro 7, ciblant l’accès universel à l’électricité d’ici 2030, exigerait qu’à partir de 2022, près de 110 millions de personnes vivant en Afrique subsaharienne aient accès chaque année à une énergie durable.
Autrement, il s’agira de connecter annuellement plus de 5% de la population de l’Afrique subsaharienne. Pour les populations qui ont accès à l’électricité, le coût du kilowatt/heure demeure trop élevé, dans la mesure où l’électricité est essentiellement produite à partir de combustibles d’origine fossile, et ce malgré l’énorme potentiel en énergie renouvelable, notamment, solaire, hydroélectrique et éolien, dont dispose l’Afrique », a soutenu, face à la presse économique et environnementale d’Afrique (Rondelleplus/lejasenam), mercredi matin à Dakar, Moussa Sylla , Directeur du Bureau Régional de la Banque Islamique de Développement (BID) en Afrique de l’Ouest.
D’après ce dernier : « Le développement énergétique futur en Afrique devrait incontestablement être orienté vers ce type de ressources aussi bien en termes d’exigence de développement économique et social que d’adaptation et de mitigation aux changements climatiques ». Pour rappel, sous l’initiative de la Banque Islamique de Développement (BID), le conclave des 48 heures de Dakar, est le couronnement d’un long processus qui trouve son ancrage dans le dispositif conçu par la BID pour promouvoir la coopération sud-sud et triangulaire entre ses pays membres.
Par Amadou Tidiane Sow