L’Association Sénégalaise pour la Communication Sociale (ACS) en partenariat avec « Open Society Initiative For West Africa » OSIWA, a organisé, ce mercredi à la FASTEF, une journée de réflexion autour du Thème : « Regards croisés des organisations de la société civile actives en Éducation et Formation sur l’enseignement à distance par le numérique et la problématique de l’égalité des chances apprenants ». Une rencontre présidée par la Doyenne de l’inspection générale de l’éducation et de la formation, Madame Aïssatou Léna SENE en présence des représentants des organisations de la société civile actives en Éducation, les organisations facilitatrices et les Coalitions en éducation.
« Ce que nous recherchons c’est d’écouté mais surtout de mobiliser tous les acteurs de l’éducation autour de cette question. En effet quand on parle d’enseignement à distance ça concerne l’ensemble des communautés du système éducatif. C’est une initiative nouvelle mais nous ce qui nous inquiète c’est le risque d’une certaine inéquité entre l’enfant qui est à Dakar et celui qui est à Fongolemy. En effet l’enseignement par le numérique suppose que l’on dispose d’un certains materiels, ordinateur, une connexion. Chose qui n’est pas évident pour les enfants du centre du pays » a déclaré le president de l’Association Sénégalaise pour la Communication Sociale (ACS)Mamadou Mika Lom,
Selon lui, les acteurs presents lors de cette journée de partage vont donner leurs points de vue sur la question parce qu’il faut alerter.
Parlant au nom du ministre l’éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, la Doyenne de l’inspection générale de l’éducation et de la formation, Aissatou Lena Sene, porte beaucoup d’attentes et d’espoirs sur cette journée de partage.
« une tres belle moisson en terme de diagnostics, des pistes de solutions et une feuille de route. C’est extrêmement important cette rencontre, nous sommes aux 21e siècle avec le numérique on a pas le choix, il nous faut aller résolument de manière intelligente et ça demande beaucoup de réflexions. Les 59 IEF, les 16 académies ont reçu en terme de dotation des appareils qui ont la possibilité de faire des tirages à une tres grande échelle. Nous avons cette capacité de nous adapter. Ce qu’il faut c’est structuré et c’est ce que le ministère de l’éducation va faire en capitalisant toutes les bonnes pratiques pendant et après la Covid et les capitaliser au moment de revisiter les curriculas » indique-t-elle.