La France risque de perdre l’Afrique francophone si elle ne change pas sa politique vis-à-vis des anciennes colonies. Les changements qui s’imposent doivent s’opérer à plus niveaux.
D’abord, s’agissant de l’immigration, il y a lieu de revoir les conditions à commencer par les frais de visa considérés comme une véritable arnaque.
Ensuite, il est impératif de revoir la coopération qui sera basée sur le partage, l’égalité et sur la transparence à travers la publication des accords.
Il s’agira également de faire le transfert des technologies, de délocaliser certaines sociétés sur le continent, interdire la fuite des capitaux et surtout de refuser de servir de caution aux Chefs d’État aux membres des gouvernements qui ont souvent leurs comptes bancaires et des biens immobiliers estimés à des milliards de francs CFA en France ou ailleurs en à l’étranger.
Voilà, entre autres, comment la confiance peut revenir entre la France et les peuples d’Afrique francophone. Des mesures hardies permettront de mettre fin à la suspicion entre la France et les populations qui l’accusent à tord ou a raison d’être les complices de nos gouvernements pour piller nos ressources naturelles.
Toutefois, il est à souligner que, autant la France a besoin de l’Afrique francophone, autant nos pays ont besoin de la France dans le cadre du concert des Nations assis sur une coopération gagnant-gagnant. Autant dire l’impérieuse nécessité voire l’urgence de valoriser ou de reconsidérer les termes de l’échange. Car comme disait l’autre, il n y a pas de petits et de grands Peuples, il n y a que des Nations fraternelles.
Et, après plus de 60 ans d’indépendance, les réalités sont forcément différentes.
