Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome a présidé la réunion nationale consacrée aux préparatifs du Gamou de Tivaouane édition 2022, ce jeudi 22 septembre. Une grande délégation de la famille de Seydi El Hadji Malick Sy, conduite par Serigne Moustapha Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour, a été envoyée pour représenter le Khalife général des Tijanes, Serigne Babacar Sy Mansour. Il y avait aussi le Gouverneur de Thiès, le Maire de Tivaouane et tous les chefs de services concernés.
Après deux années sans célébration pour raison de la pandémie de Covid-19, les secteurs concernés s’engagent pour une bonne reprise du Gamou de Tivaouane.
Selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Dione, l’État ne ménagera aucun effort pour garantir la bonne tenue de cet événement, dans les meilleures conditions. 850 bâches devront ainsi protéger les pèlerins des précipitations, 4 000 laissez-passer seront mis à leur disposition pour recadrer la circulation, des équipements médicaux de l’hôpital Mame Abdou seront renforcés.
Plusieurs autres dispositifs seront aussi au rendez-vous et devront permettre un bon déroulement de ce Gamou annuel.
Les forces de l’ordre ont demandé au représentant des « tidjanes » à davantage profiter des séances de « Buurd » pour sensibiliser les « Jakatamen » afin qu’ils puissent éviter les accidents durant le Gamou…
Le lieutenant colonel Alioune Diop a demandé aux guides religieux de lancer un appel aux pèlerins afin que les motos ne viennent pas au Maouloud de Tivaouane. » Je voudrais demander au Khalife général pendant le bourd de lancer cet appel, sa voix porte beaucoup plus que les nôtres et les motos Jakarta nous causent beaucoup de problèmes. On ignore même parfois les raccourcis qu’ils prennent pour entrer dans les lieux de l’événement. Ils se faufilent malgré les dispositifs, parfois quand ils viennent en groupe c’est pour éviter un effet inverse qu’on les laisse passer », a indiqué le colonel Diop.
Le colonel Ange Michel Diatta, de la brigade des sapeurs, qui a déploré le comportement des conducteurs de deux roues et demandé aux autorités de prendre des mesures pour éviter les morts sur la route. » Les motos Jakarta sont soit les victimes des accidents soit impliquées dans la plupart d’entre eux. A défaut de ne pas amener des Jakarta à Tivaouane, il faut qu’ils portent des casques », préconise-t-il.