La décision de la Police nationale de suspendre sa couverture sécuritaire des combats de lutte risque d’avoir des conséquences majeures sur le calendrier des grandes affiches prévues dans les semaines à venir. En l’absence de forces de l’ordre pour encadrer ces événements, les promoteurs pourraient être contraints de revoir leurs plans.
Le premier combat directement menacé est celui opposant Prince à Modou Anta, prévu le dimanche 23 février. Sans dispositif de sécurité, il paraît difficile d’imaginer que l’affrontement puisse se tenir dans les conditions initialement prévues. Même incertitude pour le duel très attendu entre Lac de Guiers 2 et Ada Fass, programmé le 4 avril. Ces chocs, qui devaient drainer des milliers de spectateurs à l’arène nationale, se retrouvent désormais en suspens.
La suspension de la couverture sécuritaire est une réponse directe aux violences ayant éclaté après le combat Franc vs Ama Baldé le 16 février. La police, pointant du doigt des manquements dans l’organisation et la gestion des foules, a décidé de ne plus assurer la sécurité des combats tant que des mesures correctives ne seront pas mises en place. Face à ce coup dur, le Comité national de Gestion de la Lutte (CNG) et les promoteurs devront trouver des solutions urgentes pour éviter une paralysie du sport roi au Sénégal.
SENENews – DakarPress