Grâce à Vinicius Junior, auteur d’un triplé, le Real Madrid soulève la Supercoupe d’Espagne à l’issue d’un match maîtrisé face au Barça (4-1). Bien plus forts que leurs rivaux historiques, les Madrilènes remportent un premier trophée en 2024.
Arabie saoudite, ce choc des titans d’Espagne dénote d’abord par des sifflets d’un public rancunier envers Toni Kroos. Passé cet épisode anecdotique, le Clásico prend les devants avec un Barça incisif, à l’image de Pedri (5e), mais pas assez tueur. Tout le contraire du Real en somme, puisque Vinicius profite de l’ouverture de Jude Bellingham pour dribbler Iñaki Peña avant d’ouvrir le score dans le but vide (7e, 1-0). Déjà en souffrance, la défense barcelonaise se retrouve à l’agonie sur une nouvelle accélération supersonique madrilène, et Rodrygo sert son compatriote brésilien dans le bon tempo pour un doublé express (10e, 2-0).
En guise de réponse, le collectif blaugrana balbutie son football. Peu dangereux, les Catalans se distinguent via Ferran Torres, mais Andrey Lunin refuse l’accès au but (28e). Face au portier ukrainien, le Barça met en position favorable son arme offensive majeure avec Robert Lewandowski. À la réception d’un ballon aérien à l’entrée de la surface, Lewy claque une magnifique reprise de volée pour réduire l’écart (33e, 2-1). Mais au moment où les Barcelonais émergent enfin dans cette partie, Ronald Araujo a la mauvaise idée d’accrocher l’intenable Vinicius pour concéder un penalty. En confiance, le numéro 10 claque son triplé sans trembler (39e, 3-1). Pedri a beau engendrer un dernier frisson (45e+4), le Real maîtrise les débats à la pause.
¡ Olé, Madrid !
Sans trop y croire, le Barça est revenu sur la pelouse pour tenter de changer le cours des choses. Mais dans les faits, le Real a fait tourner le ballon en même temps qu’un Barça franchement inquiétant collectivement. Doucement mais sûrement, la victoire des Blancos s’est transformée en humiliation en mondovision. Maladroit, Jules Koundé a remisé un centre de Vinicius directement sur Rodrygo pour le quatrième pion du Real (64e, 4-1). Excédé, Araujo a quitté ses partenaires prématurément pour un deuxième carton jaune à la suite d’une nouvelle faute sur Vinicius (71e). En infériorité numérique pendant plus de 20 minutes et bien trop sur les nerfs, le FC Barcelone s’est incliné contre un adversaire boxant dans une autre catégorie.