Après avoir participé à un Forum, les victimes qui disent être arnaqués égrènent leur chapelet de doléances. Ils sont plus d’une centaine de personnes, composées d’exposants et de partenaires qui indexent aujourd’hui l’organisatrice Hapsatou Sy qui reste introuvable.
Il faut signaler que le Forum qui avait été organisé à Diamniadio restera inoubliable pour les participants et partenaires qui ont assisté à cet évènement. Certains parlent de mauvaise gestion, d’annulations, de non-paiement des salariés, de fournisseurs et d’une ambiance générale décevante. La mauvaise rémunération des jeunes sénégalais employés et des conditions de travail pénibles, sans contrat signé. Il faut signaler que des hommes d’affaires avaient participé à ce Forum de « l’humiliation ». Madame Coulibaly n’est pas la seule à avoir prononcé à travers nos colonnes. Elle dénonce des difficultés qui l’avaient frappée après avoir participé au Forum. Une autre participante déplore les conditions de travail désastreuses et des invités hautains qui ne cessaient d’humilier les hôtesses.
Selon eux, « Hapsatou Sy n’a fait que l’arnaque. Nos tentatives de joindre le mis en cause restent vaines. Mais en attendant, nos colonnes restent ouvertes si toutefois que madame Sy a envie de réagir par rapport aux accusations portées sur sa personne. Alors que l’événement Africa Mith cherchait à rassembler les gens autour d’une célébration et de la valorisation des opportunités qu’offre l’Afrique, et mettre en avant la jeunesse Sénégalaise, il est clair que les problèmes majeurs rencontrés ont entraîné une déception généralisée et des sentiments de trahison et d’exploitation des jeunes.
Aux yeux des participants fauchés en plein élan, il semble qu’il soit plus de 100 jeunes à avoir été abusés. Ne sachant pas à quel saint se vouer, après avoir été victime d’arnaque et autres, les participants et partenaires à Africa Mith ont n’ont d’autres choix que d’utiliser les réseaux comme moyen pour partager les calvaires dont-ils ont vécu lors de ce Forum. Elles en font même appel aux autorités.
Mansour Ka
