Les jeunes du parti de la République des Valeurs (MONJER), dirigé par Thierno Alassane Sall ont tenu une conférence de presse ce mardi à Dakar pour aborder plusieurs points liés à l’actualité notamment la reddition des comptes, la loi d’amnistie entre autres. Rassoul SENE et Cie ont exprimé leur désaccord sur le rejet de la proposition de loi d’amnistie déposéé à l’Assemblée Nationale par leur Leader, Thierno Alassane Sall et dénoncé une justice à double vitesse sur la reddition des comptes
« Vous avez tous assisté au feuilleton joué par le Pastef pour refuser l’abrogation de la loi honteuse et scandaleuse loi d’amnistie de 2024. Près de 100 Sénégalais sont décédées et leurs familles attendent encore encore qu’on leur rendre justice ; leur distribuer des billets de banque n’est pas leur rendre justice ; des centaines de Sénégalais ont été blessés dont certains gardent des séquelles lourdes à vie; des milliers de Sénégalais ont vu leur business construit toute leur vie, définitivement détruit. Malgré tout cela, le Pastef refuse l’abrogation de la loi », a indiqué Rassoul Séne, le porte-parole du jour du mouvement.
« Alors qu’ils avaient fait la promesse d’abroger cette loi dès qu’ils auraient une majorité, nous sommes triste de constater que le régime Pastef joue avec la patience des Sénégalais. À la République des Valeurs, nous espérions que l’abrogation de l’amnistie serait le premier acte que poserait la majorité parlementaire de Pastef. À la surprise générale, c’est engagement n’était plus dans l’agenda du régime Pastef qui avait commencé à indemniser illégalement des victimes », a-t-il déclaré.
Pour rappel, le Président de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall avait introduit une proposition de loi sur la table d’assemblée nationale. Mais Le vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale Dr Ismaila Diallo à travers sa page Facebook avait annoncé « qu’après l’examen du texte, il a été constaté que cette proposition ne respecte pas les exigences constitutionnelles en matière budgétaire, entraînant ainsi son rejet pur et simple ».
S’agissant de la reddition des comptes Rassoul Sène, a déclaré qu’ils craignaient un règlement de comptes, à l’image de ce qui s’était produit en 2012