Ce lundi 17 février 2025, l’intersyndicale des PATS a décrété une grève de 48 heures pour revendiquer plusieurs points essentiels :
- L’envoi du nouveau décret des PATS dans les universités et centres des œuvres,
- L’harmonisation de la prime de transport
- l’application des accords de santé dans les universités
- la revalorisation des pensions de retraite
- la réintégration de la Convention du Secteur de la Presse à l’Université Iba Der THIAM de Thiès
- l’augmentation des budgets des universités qui n’ont pas été ajustés malgré la hausse des effectifs étudiants
- la finalisation des chantiers dans les universités et centres des œuvres.
« Le samedi 1 février 2025, tous les SG, Membres de l’intersyndicale des PATS des universités et centres des œuvres ont été conviés à un webinaire par le Coordonnateur national. Il a été question, durant cette rencontre, d’exposer les difficultés de chaque université et d’élaborer une stratégie de lutte syndicale pour la satisfaction des revendications. Sur ce, tous les camarades travailleurs sont appelés « à se tenir prêts et mobilisés » pour faire face.
Dans cet élan, l’intersyndicale des PATS a envoyé des correspondances aux chefs d’établissement de l’UIDT, de l’UCAD, de l’UADB et du CROUS/USSEIN depuis le 3 février en vue d’initier des rencontres d’échanges et de proposer des solutions de sortie de crise. Concernant les autres instituts universitaires comme les ISEP, leur organisation syndicale a déposé un préavis de grève depuis le 21 mars 2024. En effet, dans certains établissements les protocoles ne sont pas respectés, les accords de la santé ne sont pas matérialisés, les conditions de travail sont déshumanisantes, des infrastructures inadaptées et insuffisantes, et la prime de transport n’est pas actualisée. Pire, des camarades ont été lésés par des licenciements et d’autres par la rétrogradation, et des affectations incompréhensibles.
Quant à la retraite du PATS, elle est catastrophique. Face à tout cela, l’Intersyndicale dénonce avec la dernière énergie le dilatoire, le mutisme et l’absence de réaction de la tutelle, et demande à tous les travailleurs de se mobiliser pour la satisfaction de nos doléances
La Cellule de communication de l’Intersyndicale