C’est inédit pour un ancien président français : Nicolas Sarkozy se fait poser ce vendredi, à son domicile, le bracelet électronique auquel il a été condamné dans l’affaire dite des écoutes.
Nicolas Sarkozy avait été convoqué au tribunal de Paris le 28 janvier dernier par un juge pour déterminer les modalités de cette mesure. A l’issue de sa convocation, le juge avait fixé le début d’exécution de la peine au 7 février, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Selon cette source, la pose devrait donc se tenir dans l’après-midi. Sur place, un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire doit lui poser le bracelet à la cheville et paramétrer le dispositif.
Nicolas Sarkozy ne pourra désormais quitter son domicile que durant certaines heures, fixées lors de son entretien avec le juge la semaine dernière.
« La procédure suit son cours, je n’ai aucun commentaire à faire », a réagi auprès de l’AFP Jacqueline Laffont, l’avocate de Nicolas Sarkozy. L’entourage de ce dernier n’a pas non plus souhaité réagir.
Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite des écoutes, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.