Me Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la Communication et maire de Ourossogui, a marqué les esprits lors de son discours de soutien aux responsables de l’APR, exprimant une forte solidarité envers l’honorable député-maire des Agnams, Farba Ngom. Ce dernier fait face à une demande de levée de son immunité parlementaire, une situation qu’il dénonce comme un acharnement politique. Selon l’ancien ministre, ce climat de « persécution incarnée » par l’émergence du régime Sonko/Diomaye est jugé dangereux pour l’avenir du Sénégal.
Dans son intervention, Moussa Bocar Thiam a fustigé l’inertie du gouvernement actuel, soulignant que malgré les promesses, aucune réforme économique substantielle n’a été mise en place pour alléger les souffrances du peuple sénégalais. Il dénonce une situation où le pouvoir cible les travailleurs, les entrepreneurs et les chantiers de développement sont à l’arrêt, ce qui plonge le pays dans une paralysie. Toutefois, tout en exprimant sa critique envers le gouvernement, l’ancien ministre a fermement soutenu le régime sortant, estimant qu’il reste préférable au « régime Sonko/Diomaye », qu’il considère comme déstabilisant pour les institutions du pays.
Moussa Bocar Thiam a évoqué avec force la question de la gestion des opposants, citant plusieurs figures de l’opposition emprisonnées, notamment Lat Diop, Ameth Suzanne et Bougane.
Pour le ministre, « Les scandales sont nombreux et le bilan de ce régime Sonko Diomaye est une succession d’irrégularités et de mensonges », a-t-il affirmé.
Dans un élan de dénonciation, il a également critiqué la tentative d’éjection de Barthélémy Dias, qu’il juge comme une manifestation de la volonté d’éliminer toute forme d’opposition, surtout en provenance du Fouta, dont Farba Ngom est un éminent représentant.
L’ancien ministre a exprimé son soutien total à Farba Ngom, qu’il considère comme une figure exemplaire, une « fierté » du Fouta, et un homme digne, qui n’a jamais reçu de marché public ni de nomination gouvernementale. En conclusion, il a mis en garde contre la montée en puissance du « régime Sonko/Diomaye », invitant les Sénégalais à se tenir fermement contre ce qu’il perçoit comme une véritable menace pour l’unité et la stabilité du pays. « Nous n’accepterons jamais que l’un des dignes fils du pays soit éliminé de la scène politique », a-t-il conclu, appelant à une mobilisation nationale contre l’injustice et les dérives autoritaires.