Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs des deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière’’, prévient le ministère. Face cette initiative de l’État, l’association nationale des cavaliers de la sécurité routière du Sénégal a alerté le tutel los d’un point de presse.
Alors l’actualité qui défaire la chronique depuis un certain temps, nous les cavaliers de la sécurité routière nous disons oui à l’organisation de secteur de deux roues, oui à la réglementation du dit secteur. Mais par rapport à la démarche initiée par l’autorité qui devait entamer cette initiative par une concertation Inclusive, participative et démocratique mais d’échange entre les acteurs pour permettre à tout un chacun de comprendre les enjeux de Cette mesure. On ne comprend pas pourquoi vouloir imposer à ces jeunes une nouvelle réglementation sans en amont une communication élargie » a expliqué Cheikh Tidiane Sarr, président association nationale des cavaliers de la sécurité routière du Sénégal face à la presse ce mercredi.
En trois mois rien que la région de kaolack où dans la commune la matriculation de l’ensemble des motos ne peut se faire à ce court délai. Nous invitons à l’État de préciser à ces jeunes les opportunités de cette initiative. Nous demandons au ministre du transport Yancouba Diémé de revoir sa démarche par rapport à ce qu’il veut imposer à ces milliers de jeunes conducteurs de vélos taxi , s’interroge M. Sarr.
» Se protéger en moto est plus que important mais la communication sur une initiative est encore mieux afin de permettre à tout un chacun de comprendre.Notre pays est un pays de dialogue. Lui le ministre sait bien que c’est par dialogue qu’ils Venu au pouvoir . La réforme est salutaire mais de faite qu’il veut imposer, c’est ce que nous dénonçons » a précisé Cheikh Tidiane Sarr.
En ce qui concerne ces jeunes conducteurs de vélos taxi à se adapter très rapidement à ce réforme et de se préparer en conséquence pour aller vers la matriculation, vers le port de casque mais également à l’obtention de permis de conduire qui a été toujours un combat de l’association nationale des cavaliers de la sécurité routière du Sénégal qui est une association de sensibilisation et d’alerte sur le transport routier. Nous demandons à l’État de revoir le délai fixé qui est très court . Cependant nous lui proposons de choisir un mois pour permettre à tous ces jeunes d’être à jour, a plaidé Cheikh Tidiane Sarr.
Abdou Khafour Biaye Correspondant à Kaolack
