La présidence azerbaïdjanaise de la COP29 a proposé ce vendredi que les nations développées s’engagent à fournir 250 milliards de dollars par an pour soutenir les pays en développement dans leur lutte contre les impacts du changement climatique.
Alors que le texte final tarde, parallèlement, des activistes ont intensifié leurs efforts.
Beaucoup, surtout parmi ceux de ma génération, ne semblent pas comprendre. Mais c’est exactement pourquoi je suis ici. En tant qu’activiste, c’est mon rôle, mon engagement, d’informer et d’éveiller mon peuple aux véritables enjeux qui nous concernent. C’est aussi la raison pour laquelle nous faisons grève : pour sensibiliser, provoquer une prise de conscience et insister sur les questions qui nécessitent notre attention immédiate explique Georgina Kerubo,Activiste à l’Organisation Global Young Green
Les négociateurs des pays en développement, revendiquent depuis plusieurs jours une enveloppe annuelle de 1 300 milliards de dollars pour financer leur adaptation au changement climatique. Ce montant, jugé indispensable pour faire face aux défis climatiques croissants, a cependant suscité de vives tensions dans les discussions.
Nous allons tous mourir un jour. Mais si vous ne débloquez pas les fonds nécessaires pour la finance climatique– pas seulement des miettes, pas seulement quelques compensations symboliques – alors ce jour viendra bien plus tôt pour beaucoup. Nous parlons de de mille milliards, Amalen Sathanathar, Activiste.
Un projet d’accord publié jeudi matin a suscité un large mécontentement parmi les participants, car il ne contenait aucun chiffre concret concernant les engagements financiers liés au climat. Face à ces divergences, les négociateurs des 197 pays présents anticipent déjà une prolongation des discussions jusqu’à samedi, dans l’espoir de parvenir à un consensus.