L’irruption de Sonko sur la scène politique sénégalaise semblait avoir été bien comprise…
Les analystes politiques ont perdu leurs repères… Le « phénomène politique » reste, envers et contre tout, un « phénomène politique »… Sonko représente aujourd’hui pour la jeunesse et pour une bonne partie de la population sénégalaise, un « horizon indépassable »…
Il suffit pour s’en convaincre d’analyser ses « sorties publiques » et la foule qui l’accompagne de jour comme de nuit.
Bien sûr et nous le savons toute cette « foule compacte » n’entrera pas dans les bureaux de vote le 17 novembre 2024.
Voilà pourquoi il était important de décomposer et d’analyser le vote majoritaire du 24 mars 2024 : 54,28 %. Le « vote majoritaire » a projeté sur la scène politique deux « figures politiques » : une « figure politique » connue et aimée et une « figure politique » nouvelle qui se découvre au fil des mois et qui est devenue depuis le 24 mars 2024, la « la clé de voûte » des institutions.
La situation politique créée est inédite car le poids politique des deux « figures politiques » n’est pas le même…
Une majorité devrait se créer à l’issue du scrutin du 17 novembre 2024, majorité autour du « PASTEF » mais surtout majorité autour de son « Chef »…
Les sociologues et les psychologues qui observent et analysent les comportements de la « foule » n’ont pas encore livré toutes les clés qui permettraient de bien comprendre.
La stratégie du parti « PASTEF » d’aller aux élections législatives sous sa propre bannière devrait se révéler payante à l’arrivée car l’homme qui porte le drapeau du parti a conservé intact son capital de confiance
Nous avions écrit que nous étions entrés dans le cycle des coalitions et cette analyse a été confirmée : 41 listes, des coalitions pour l’essentiel, ont décidé de briguer les suffrages des électeurs le 17 novembre 2024.
Le « PASTEF » est l’exception qui confirme la règle…
Les manuels de sciences politiques connaissent pourtant ces « irruptions » sur la scène politique d’homme ou de femme providentielle…
Nous sommes en face d’un « homme providentiel » qui écrit lui-même sa propre histoire avant de laisser la plume aux historiens chevronnés…
À l’issue du scrutin du 17 novembre 2024, les « cartes seront rebattues »…
Une nouvelle « ère politique » commencera pour le Sénégal…
Victor Hugo l’avait écrit : « Je suis une force qui va »
Écrit le 03 novembre 2024
Vovo Bombyx