De 1960 à nos jours, les retraités refusent de croire qu’il y a des jeunes qui peuvent être sur les listes des députés ou nommes aux postes de responsabilités.
Etant des boucliers pour des responsables politiques, les jeunes ont toujours été au-devant des combats pour maintenir haut l’image de leur appartenance politique, capables de gagner et de faire gagner une élection. Je donne l’exemple récent des élections présidentielles durant lesquelles les jeunes ont montré leur engagement. Ils ont sonné la fin du cycle des hommes politiques du troisième âge et annoncé l’ère de la révolution générationnelle.
Combien de jeunes ont été emprisonnés pour des combats politiques ?
Durant les campagnes, combien de jeunes ne mangent pas juste pour promouvoir l’image du parti ?
Parfois ils tombent lors des caravanes, blessés mais ils continuent le combat.
Combien ont perdu la vie lors des caravanes ?
Malgré ces coups, les jeunes gardent espoir car ils ont en face des gens qui ont fini leurs carrières et qui sont dans l’obligation de positionner cette jeunesse.
Pourquoi ne pas investir les jeunes pour les échéances législatives. Confier des postes de responsabilité aux jeunes. Jusqu’à présent certains responsables refusent de reconnaitre la compétence et le mérite, surtout l’engagement politique des jeunes.
L’accession du Président Bassirou Diomaye FAYE est l’exemple parfait qui montre que les jeunes ne sont plus des accompagnants mais des acteurs qui veulent aussi être parmi les décideurs.
La transition générationnelle a sonné : acceptez le positionnement des jeunes et accompagnez-les comme vous l’avez été.
La politique a changé ; ce n’est plus la politique des anciens temps mais celle de la politique de l’action.
Ce texte n’est pas fait pour plaire ; il est fait pour la reconnaissance de la valeur de notre jeunesse.
Hamady NIANE Jeune kanelois