La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement “Sénégal 2050” s’est ouverte ce lundi, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.
L’État va prendre un «nouveau départ» pour le développement du Sénégal. Ainsi dans le référentiel «Sénégal 2050: Agenda national de transformation», des axes stratégiques de transformation ont été élaborés. «Ils sont au nombre de 4 », a fait savoir le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans son discours de présentation du PROJET.
Il s’agit de la gouvernance et de l’engagement panafricain, de l’aménagement et développement durable du territoire, du capital humain et justice sociale, et de l’économie compétitive et création d’emplois.
Premièrement, les nouvelles autorités étatiques ont déclaré que le renforcement de l’État de droit et des institutions publiques sera au cœur de la transformation. Car, le Sénégal ambitionne de devenir un modèle de bonne gouvernance en Afrique, en luttant contre la corruption, en réformant ses institutions, et en promouvant la transparence.
Deuxièmement, le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels sont des priorités pour le gouvernement, avec un développement territorial plus équilibré, autour de huit grands pôles-territoires
Troisièmement, l’investissement dans l’éducation, la formation professionnelle et la santé est essentiel pour créer une société équitable, où chaque citoyen peut contribuer activement au développement du pays, d’après eux.
Quatrièmement, l’économie compétitive et diversifiée, s’appuyant sur un secteur privé national fort, permettra de créer des emplois de qualité et de soutenir la croissance économique à long terme fait aussi partie des objectifs globaux du référentiel Sénégal 2050.