Il y’a 3ans, un collectif alertait sur l’existence d’un permis d’exploitation offert par l’état du Sénégal pour une superficie de 1590km2 dans l’opacité totale.
Depuis, des journées de sensibilisation ont été organisées et plusieurs rencontres aussi avec les maires, des chefs coutumiers et des autorités religieuses dont des imams.
Toutes ces rencontres ont débouché sur un refus catégorique d’être des agneaux du sacrifice au profit de certaines multinationales et de leurs séides locaux.
Aujourd’hui que nous sommes à la croisées des chemins, j’appelle toutes les bonnes volontés à s’unir autour de ce collectif pour lui donner plus d’écho et plus d’épaisseur tout en sachant que les bases ont été déjà jetées et bien ancrées.
Je rappelle à tous que les initiatives individuelles et les échappées solidaires ne sauraient prospérer.
Face à l’urgence des défis énormes qui nous attendent, j’appelle tous à l’unité.
Je ne saurais terminer sans remercier mes compagnons des années de braises qui ont usé sans compter de leur temps et de leur talent pour la survie du collectif et la sauvegarde des intérêts des populations du Bossea