Contribution Politique

Élections Présidentielles : Jeu – Hors-jeu – Enjeux (Bassirou Seck, Coalition Kamâh 2024)

Kora ou autre instrument musical ne serait pas de trop dans ce processus électoral en cours. Un véritable jeu auquel certains candidats à la fonction suprême de l’Etat se sont engagés. Vingt-et-un au total ont franchi le cap du parrainage citoyen ou parlementaire.

A quelques encablures de la présidentielle du 25 février 2024, il conviendrait de marquer un arrêt sur le profil des candidats qui soit ont été propulsés, plébiscités ou encore autoproclamés.
Macky Sall, Président sortant a donné le feu vert à Amadou Ba qui tient désormais les rênes du pouvoir du côté du camp de la majorité présidentielle. L’homme a déjà clairement soutenu qu’il est le candidat de la continuité au regard de la vision politique enclenchée à l’orée de la seconde alternance. Le candidat de l’APR et de la coalition Benno Bokk Yakaar s’engage ainsi à poursuivre la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent qui, si l’on y voit de plus près, ne traduit pas les profondes aspirations des populations.

Actions prioritaires et plans d’urgence ont été les maitres mots sous le magistère du président Macky Sall. L’exécution de projets prioritaires initiés en 2014 n’ont pas suffi à impulser la croissance économique du pays.
Hélas la stratégie de développement économique n’a pas pris en compte un certain nombre de paramètres comme le dividende démographique, le potentiel enfoui dans le secteur agricole, les ressources extractives, qui a elles seules pouvaient porter la croissance économique du Sénégal.

Les problèmes de bonne gouvernance, les faiblesses voire défaillances dans les politiques fiscales et sociales et la perception du sénégalais lamba sur la notion de justice, d’équité et de transparence dans la gestion des ressources publiques seront les principaux écueils du candidat de l’APR/Yakaar.

Revenons sur les autres figures qui sans doute ont bousculé le landerneau politique. A ce titre des interrogations légitimes doivent être soulevées sur la place publique quant à leurs réelles motivations. Dans le contexte actuel, le Sénégal ne doit pas être dirigé par n’importe qui. Il nous faut un bon profil, un homme avisé, averti et conscient des responsabilités qui pèsent sur lui, principal gestionnaire de deniers publics.

En effet, parmi les candidats figurent d’anciens Premier ministres, des pontes de l’État sous le régime libéral aujourd’hui au banc des frustrés, des renards de surface qui espèrent bénéficier d’un coup de grâce pour occuper le fauteuil présidentiel, des personnes qui sont en grande partie responsables de la souffrance des sénégalais et doivent rendre compte pour la postérité.

Les candidats, hommes et femmes qui, dans un passé récent, ont fait partie de l’attelage gouvernemental doivent tout simplement être mises hors du jeu. Ils ont plongé le Sénégal dans une nuit cauchemardesque depuis plus de 60 ans. Tous les candidats du pouvoir et les béquilles du pouvoir qui ont accentué la misère du peuple sont des ennemis du Sénégal. Ils ont une responsabilité sur la misère que vit le peuple. Hors-jeu !

Dans la course à la présidentielle, il y a des candidats qui ont compris l’enjeux, qui incarnent la notion du patriotisme à l’état pur, mais ont du mal à l’extérioriser ou encore le font de manière violente ou inappropriée. Certains d’entre eux manquent d’expérience et de maturité politique pour prétendre accéder à la magistrature suprême. Ils comprennent pourtant les véritables enjeux du temps, saisissent les messages des populations qui aspirent à un réel changement, mais ses personnages ont du mal à convaincre sur la scène internationale. De surcroit ils ne parviennent pas à gagner la confiance des pays alliés qui, à l’aube des indépendances, entretiennent avec le Sénégal des relations privilégiées.

Il y a aussi dans ce lot de candidats des novices qui sont dans le jeu et qui aspirent à gouverner tout un peuple sans jamais rien géré de leur vie. Ça serait délirant de confier le sort de plus de 18 millions d’habitants à apprentis-stagiaires qui ignorent les enjeux géopolitiques et les règles de bienséance en relations internationales.
Ces catégories de candidats ne sont pas encore prêtes à gérer un État et par conséquent doivent attendre et apprendre davantage l’art de la gestion de la Cité. Rassembler les sénégalais dans toutes leurs diversités n’est donc pas chose aisée.

Et enfin, il y a des candidats qui, loin de faire un hors-jeu, sont entrés en lice dans ce jeu aux odes enchanteresses. Leur gloire dans cette course à la présidentielle est d’avoir compris le peuple sénégalais, et présenté un document stratégique murement réfléchi qui pourrait propulser le Sénégal dans la catégorie des pays prospère.
Tous réunis, ont juste un temps imparti soit un mois douze jours pour convaincre les sénégalais épris de justice, de paix, de liberté et de valeurs socioculturelles. L’heure de la construction d’un Etat qui nous ressemble et nous assemble a sonné.
Le seul candidat rassurant, crédible, rassembleur, travailleur, compètent, expérimenté, intègre, honnête c’est le numéro 1, gardien du temple-Sénégal, Boubacar CAMARA Kamah.

BASSIROU SECK
Secrétaire National Chargé de la Communication du Parti de la Construction et de la Solidatité PCS Jengu Tabax.
Directeur de Campagne Adjoint, Directeur de la Communication de la Coalition Kamâh 2024.

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