Suite à la publication du communiqué de la CENA en date du 06 janvier 2024, la CENA s’auto accuse, enfonce la DAF, son Ministère de l’intérieur et met le Conseil Constitutionnel devant ses responsabilités pour tout reprendre.
Dans son communiqué dont s’agit, l’organe indépendant de contrôle des élections présidentielles du 25 Fevrier 2024 note que » La version du fichier électoral actuellement disponible sur son site n’est pas encore mise à jour relativement à l’élection présidentielle du 25. février 2024″
Donc de manière implicite la CENA s’auto accuse de n’avoir pas en tant que membre de la commission de contrôle des parrainages travaillé sur le bon fichier révisé en 2023.
Cela est d’emblée justifié par l’absence de plusieurs milliers d’électeurs sur le fichier dont travail la présente commission électorale.
On tend vers un brouillard électoral si le conseil constitutionnel n’annule pas le processus de contrôle des dossiers des candidats.
A l’heure où nous sommes pour éviter toutes formes de contentieux, le Juge électoral, doit surseoir et annuler tous les contrôles déjà effectués afin de saisir la DAF, le Ministère et la CENA pour la disponibilité du fichier normal, mise à jour conformément aux données issues de la révision de l’année 2023.
Le communiqué de la CENA aurait peut être rappeler que la Commission travaille toujours sur la base de l’ancien fichier sans prendre en compte les observations de la dernière révision de l’année 2023.
La reprise du contrôle des parrainages de tous les candidats et le report pour une période limitée des élections présidentielles prévues à la date du 25 février est incontestable.
Dr. MBAYE CISSÉ Chercheur Spécialiste en Études de Droit Comparé membre de la Société Civile.