En perspectives de l’élection présidentielle du 24 février 2024, l’Association des Photographes des Parcelles Assainies (APPA) s’attèle à la formation de ses membres. Ces derniers ont bénéficié d’une formation de deux (2) jours sur les nouveaux matériels modernes photographie. Une occasion pour ces photographes de faire le plaidoyer pour une bonne collaboration entre eux et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) cas de tension dans les rencontres politiques.
L’Association des Photographes des Parcelles Assainies (APPA)prend les devants et ce, en perspective de l’élection présidentielle de février prochain par une formation de ses membres. Selon le Président de la structure Abdou Diaw: »Avec les nouvelles technologies marquées par de profonds changements, il faut que les photographes soient au rendez-vous pour ne pas rater ce développement des TIC avec les nouveaux matériels existants.C’est pourquoi, nous avons formé nos membres pour qu’ils aient des notions sur les appareils numériques, surtout, de savoir les manipuler. Il ne faut pas juste avoir de l’image mais de la maîtriser. » Et il renchérit: »
D’autres modules seront faits en ce sens. Les bénéficiaires vont doubler à l’avenir. Nous allons vers des élections et souvent, il ya souvent des malentendus entre les photographes et les FDS.Cela peut être évité », dit-il. M.Diaw,de poursuivre : »
Nous lançons un vibrant appel auprès de notre ministre de tutelle pour plus de formation de nos membres car, nous n’avons pas l’énormité des moyens pour le faire. De bonnes volontés nous ont soutenus pour faire cette formation. Nous pouvons citer, entre autres, Arame Diapalé et Mbaye Mboup ».
Pour le reporter photographe, Magatte Mbaye dit Max, cette formation entre dans le cadre de la sensibilisation des acteurs du secteur sur la Présidentielle de février prochain: « Nous les invitons à bien se comporter pour mieux faire leur travail mais également de mieux maîtriser les matériels technologiques de la photographie », a-t-il laissé entendre. A l’en croire toujours, la photographie a bien avancé avec les technologies de l’information et de la communication. C’est pourquoi, nous invitons l’Etat à s’investir davantage dans ce milieu en pleine mutation. Nous n’avons reçu aucun soutien ni aide venant du pouvoir en place depuis 2012. Auparavant, les ministères selectionaient les meilleurs pour travailler avec eux mais, cela n’est plus d’actualité. Ce qui est vraiment déplorable », a-t-il regretté. Pour M. Mbaye, les photos sont des artisans qui ont besoin d’être soutenus et engagés pour leur métier noble. « A la Présidence, le photographe engagé n’est pas sénégalais alors que les ressources humaines sont bien là », se désole Max Mbaye. Il invite ses collègues à s’engager davantage pour la Présidentielle en vue car ils sont les premiers à s’exposer lors des manifestations. Ils invitent les forces de l’ordre à les valoriser « , plaide-il.
