La directrice de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène, a révélé lundi, à Dakar, que le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture. Selon elle, cet dans beaucoup de pays africain comme le Sénégal, cette activité reste encore à l’état de projets à petite échelle de subsistance.
»Le problème principal qui freine le développement de l’aquaculture est le manque de financement. Les structures de financement ont besoin de projets banquables, de business plans clairs et d’apports personnels pour pouvoir procéder au financement », a-t-elle déclaré.
Elle s’exprimait lors d’un atelier de formation des acteurs du secteur, pour une meilleure appropriation de la chaine de valeur autour du thème : « atelier sur la pratique de l’aquaculture en tant qu’entreprise pour les producteurs
« Cet outil sera mis à la disposition des pisciculteurs. Et nous allons leur montrer comment l’utiliser et ce dont ils ont besoin pour approcher les banques », a fait savoir la directrice de l’ANA.
Selon elle, cet atelier va permettre aux porteurs de projets d’être davantage outillés pour avoir plus de chance d’accéder aux financements.
Dans beaucoup de pays africains comme le Sénégal, l’aquaculture est encore restée à l’état de projets à petite échelle de subsistance, selon Tening Sène, qui soutient que la FAO veut amener les populations à comprendre que l’aquaculture peut être une entreprise privé, une agro-industrie, ou encore des fermes agricoles de grande envergure.
Retrouvez dans cette vidéo les explications de la DG de l’ANA :
