Pour réussir l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026, le Sénégal a entamé un processus de réhabilitation d’infrastructures comme le stade Iba Mar Diop. Ce mercredi, le paiement des impenses des personnes affectées par le projet (Pap) a démarré avec un échantillon de 30 personnes qui ont reçu leur chèque des mains des autorités habilitées. Le projet de rénovation du stade Iba Mar Diop entre dans le cadre du Programme d’amélioration de l’accessibilité et de la remise à niveau des infrastructures sportives en perspective des JOJ-2026.
Pour Babacar Senghor, Chef de projet à l’Ageroute, toutes les recherches concernant cet infracteur ont été faites et les travaux vont démarrer incessamment. Les Jeux olympiques de la jeunesse incarnent des valeurs comme le respect des droits des personnes. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est important que les personnes impactées soient indemnisées. « Il faut faire en sorte que les organisateurs des jeux puissent trouver un cadre adéquat conformément à la volonté des autorités de notre pays », a notifié Ie coordonnateur des JOJ.
Selon Ibrahima Wade, cette séance permet d’entrer de plain-pied dans les travaux de réhabilitation. Parlant de l’impact de l’événement, il dira que les habitants de la localité seront priorisés, mais aussi que l’organisation va générer des milliers d’emplois qui seront pérennisés. « L’important est l’impact que ces jeux laisseront à la commune, aux populations et à la communauté sportive », explique M. Wade.
L’enveloppe financière prévue par l’État pour les personnes affectées qui tiennent une place d’affaires est estimée à deux milliards. Ils sont environ 1 300. « Ce n’est pas une mince affaire. L’État a compris qu’il est important de réaliser une infrastructure, tout comme l’est aussi l’accompagnement des couches sociales. C’est dans ce contexte qu’une maison du cuir tenant sur immeuble de R3 sera mise sur pied pour caser les cordonniers, mais surtout les accompagner dans le professionnalisme. Il en est de même pour les femmes restauratrices qui sont formées et équipées. Les mécaniciens seront, sur la base de leur dédommagement, accompagnés à trouver un site de recasement à Diamniadio », a expliqué le préfet Mor Talla Tine.
Selon lui, le travail d’évaluation et de recensement des impactés est très compliqué. Il faut aller au-delà de la personne affectée. Mais, souligne le préfet de Dakar, à part les cordonniers dont la conciliation va démarrer les jours à venir, aucune personne connue n’est laissée en rade par le projet. Même si ce cas de figure se présentait, précise Mor Talla Tine, qui souligne qu’au niveau de la MSA, un bureau pour recueillir les plaintes est ouvert.
Au nom des impactés, Omar Samb, président des coordinations du Sénégal, note que le projet est d’utilité publique et la démarche a été inclusive depuis le début. « Tous les artisans ont été recensés de manière professionnelle avec l’accompagnement de l’Ageroute. La maison du cuir va répondre aux normes et permettre une meilleure qualité de travail », dit-il. Il demande tout de même un cabinet médical pour permettre aux artisans de se soigner.
