Nous, Observatoire des Droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance, vous interpelle solennellement sur la situation des crises sporadiques que vive actuellement le Sénégal.
En votre qualité de Chef de l’Etat et de gardien de la Constitution, le Sénégal est en ce moment sous les vitrines de surveillance de tous les pays du monde par rapport aux tentions politiques qui sévit le pays.
Nous, citoyens avertis et préoccupés de la situation de notre cher Sénégal, nous venons par cette présente vous soumettre certains points de vue qui paraissent utiles et pertinents à prendre en considération lors des prochaines journées de concertation nationale sollicitées auprès de votre haute bienveillance.
La constitution du Sénégal en son article 58 garantit aux partis politiques qui s’opposent à la politique du Gouvernement le droit de s’opposer et lui offre in finé un statut qui lui permet de s’acquitter de ses missions.»
Monsieur le Présent veuillez organiser des journées de concertation avec toutes les forces vives de la nation avant qu’il ne soit trop tard.
En effet, c’est du pléonasme, en appelant que l’émergence de toute nation se mesure par l’ampleur et la traduction des résultats démocratiques émanant des actes et de la volonté politique de ses dirigeants. Ces actes doivent être concrets et visibles contrairement aux paroles et aux discours qui s’envolent sans laisser aucune trace indélébile.
Osons espérer vivement, Monsieur le Président, que ces journées de concertation dont nous fondons un espoir réel aboutissant à des résultats probants et concrets. Qu’elles soient les prémices d’un Sénégal réconcilié lui-même d’une part et de son vrai décollage économique et social d’autre part.
Pour y arriver, Monsieur le Président, cela demande une véritable implication de tous les acteurs politiques et de la société civile, mais également que les discussions se fassent d’une manière honnête et sans ambages.
Toutes les questions de l’heure de notre chère patrie soient débattues avec franchise et sans passion à savoir l’unité nationale,la consolidation de la cohésion sociale, la bonne gouvernance, la lutte contre la fraude et la corruption, la justice surtout qui doit asseoir sur ses principes initiaux d’impartialité et d’application de la loi au non du peule.
L’espoir que fonde le peuple sur vous et dont vous êtes sans nul doute conscient nous permet de croire que vous prendriez les mesures appropriées pour la stabilisé du pays.
Toutes les prérogatives de puissance publique vous reviens et le monopole de la contrainte physique légitime est entre vos mains, donc veuillez Monsieur le Président de la République, qu’il vous plaise de bien vouloir se constituer comme un protecteur des citoyens et ne pas être un prédateur de tes propres sujets.
Le devoir impératif de veiller à la survie de la nation vous revient de droit et solennellement.
Nous pensons que cette unité doit se faire en préservant et en préparant un avenir commun, au centre duquel les jeunes générations doivent être mieux prises en compte, valorisées et écoutées.
Veuillez, Monsieur le Président, agréer l’expression de notrehaute considération.
Dr MBAYE CISSE, Président de l’Observatoire des Droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance (GODHEB)