L’ancien président devance le sortant (50,9 % contre 49,1 %) au second tour de scrutin, selon le Tribunal supérieur électoral. Le vote a été marqué par les accusations contre la police pour tentative d’entrave dans certaines régions favorables à Lula.
Après dépouillement de la quasi-totalité des voix, Lula totalisait 50,9 % des suffrages validés contre 49,1 % pour Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle brésilienne, selon le Tribunal supérieur électoral, dimanche 30 octobre. C’est un peu plus de deux millions de voix d’écart, sur un total de 124 millions de votes.
Il s’agit de l’écart le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985). La marge est bien plus étroite que ce que prédisaient les sondages, qui avaient déjà sous-estimé le score de Jair Bolsonaro avant le premier tour.
A l’annonce de sa victoire, Luiz Inacio Lula Da Silva, qui revient au pouvoir après ses deux premiers mandats (2003-2010) et une incarcération de 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019, a tweeté une photo de sa main, quatre doigts dépliés, sur le drapeau brésilien.