Malgré la mise en œuvre de toutes ces interventions, le constat est que les tendances de la morbidité sur la période 2020-2021 témoignent d’une légère hausse.
EN effet, le nombre de cas de paludisme est passé de 445313 en 2020 à 536 850 en 2021 soit une augmentation de 20,56 et le nombre de décès est passé de 373 en 2020 à 399. Soit une augmentation de 6,97%.
Ces augmentations sont expliquées en partie, selon Dr Doudou Sene, par une amélioration du recrutement à travers l’intégration de nouvelles structures sanitaires publiques privées dans le système d’information sanitaire et la capitalisation de leurs données.
Mais précise -t-il, la situation épidémiologique laisse aussi apparaitre une baisse significative de la morbidité palustre chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes de 2017 à 2021 avec respectivement 26,3% et 51,1%.