Mamoudou WANE, Secrétaire National à la Vie Politique du PS est revenu, pour le regretter, sur les sorties, lors du dernier remaniement, de ceux qu’il qualifie de « comédiens ». Il s’agit de ses camarades de parti dont Abdoulaye VILANE, Abdoulaye Gallo DIAO et Aly MANE.
Texte in extenso :
« Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens », Eleanor Roosevelt
La scène jouée par nos trois comédiens camarades en l’occurrence Abdoulaye VILANE, Abdoulaye Gallo DIAO et Aly MANE, lors du remaniement gouvernemental, a été pitoyable, pathétique et consternante.
Comme de piètres acteurs en manque d’inspiration, mais animés par une méchanceté et une jalousie gratuites, ils se sont démenés, comme des fauves sur leur proie, pour chercher à empêcher la reconduction du camarade Serigne Mbaye THIAM, ministre de l’Eau et de l’Assainissement et par ailleurs, Secrétaire national aux Elections du Parti socialiste ; ils n’ont pas publiquement parlé du ministre Alioune Ndoye, mais c’est un secret de Polichinelle qu’ils l’avaient aussi en ligne de mire en connivence avec d’autres courageusement tapis dans l’ombre.
En effet, ils ont utilisé tous les supports médiatiques qui étaient à leur portée, pour exécuter leur plan machiavélique et parachever ainsi leur stratégie funeste qui était déroulée d’abord de manière souterraine avant d’exploser immédiatement avant et après le remaniement. A l’approche de la publication de la liste des membres du nouveau gouvernement, ces camarades ont naïvement pensé pouvoir influer sur ce processus de désignation en se permettant des prises de parole mesquines contre un de leur camarade dont l’expérience, la loyauté, la compétence et la rigueur, ainsi que la générosité envers le Parti socialiste et ses militants, sont avérées.
Il est regrettable de constater ce manque de solidarité notoire dont fait montre ce trio envers un socialiste et de surcroit un des solides soutiens du Parti. Leurs vaines tentatives démontrent à suffisance leur ignorance quant aux critères qui déterminent le choix des ministres dont le dernier mot revient évidemment au Président de la République, du fait de son pouvoir constitutionnel discrétionnaire.
Par des attaques ignobles et de bas étage, cette bande organisée et composée de manipulateurs ont perdu une bonne occasion de se taire et nous épargner leurs sorties lamentables à travers la presse.
Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes à la croisée des chemins. Face aux enjeux et aux grands débats de l’heure dont nous sommes absents et inaudibles, nous devons nous repositionner en apportant des réponses et solutions adéquates. Malheureusement des personnes à l’esprit étroit, incapables d’élever le niveau et animées par des calculs de politique politicienne nous tirent vers le bas.