Les agents de la Fondation Elisabeth Diouf de la Médina étaient en mouvement d’humeur ce vendredi. Ces travailleurs dénoncent leurs difficiles conditions de travail, d’ailleurs ils ont déposé un préavis de grève pour interpeller leur directrice et les autorités sanitaires sur la situation actuelle de leur établissement sanitaire construit depuis 1992 sous le régime de Abdou Diouf. Une structure qui agonise et qui subit même les foudres des fortes pluies.
« Ce qui explique l’objet de notre mouvement d’aujourd’hui c’est par rapport à notre directrice. En effet depuis deux ans nous courons derrière elle pour trouver un consensus pour notre prise en charge, les primes de transport et la couverture médicale. Depuis lors, elle fait la sourde oreille et elle ne parvient pas à nous satisfaire. C’est pour cela on a rencontré notre représentant syndical et nous avons déposé un préavis de grève qui date maintenant d’un mois » a déclaré Madame Ndeye Seck Diop major de la Fondation Elisabeth Diouf.
« le mardi passé nous l’avons rencontré pour lui dire que nous allons entrain en grève, ce vendredi. Après elle nous a contacté pour nous dire qu’ils vont envoyer un huissier pour constater si nous baissons les bras et nous ne travaillons pas. C’est pour cela nous avons dit que nous allons faire un sit-in et laisser les agents stagiaires qu’il a appelé travailler et faire notre point de presse. Notre préavis de greve va couvrir tout le mois d’août si elle ne parvient pas à nous satisfaire nous allons passer à une vitesse supérieure en bloquant tout le centre. Aucun malade ne sera prise en charge et tout le système sera paralysé sauf les urgences. Parlant même d’urgence regarder la salle il n y a que trois lits et des tuyaux et un soit disant bloc opératoire qui fonctionne sans son personnel » dira Mme Seck.
Interpellée sur le mouvement d’humeur de ses agents, la directrice de l’hôpital Coumba Ndiaye Dia n’a pas voulu se prononcer sur la question.
DakarPress.sn
