Les associations membres de la Confédération ouest-africaine de la boulangerie et de la pâtisserie (COABP) réunies à Dakar ont évoqué la nécessité pour ce secteur d’activité de trouver des solutions à la cherté des matières premières et à la hausse des prix de leurs produits, dont le pain.
‘’Nous avons décidé de nous réunir pour trouver des solutions en accompagnant nos gouvernements’’, a dit Amadou Gaye, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS).
La FNBS et d’autres associations réunies dans la capitale sénégalaise pour l’assemblée générale constitutive de la COABP souhaitent contribuer à des politiques agricoles capables de fournir assez de céréales aux boulangers et aux pâtissiers, selon M. Gaye.
La Confédération ouest-africaine de la boulangerie et de la pâtisserie est constituée de boulangers et de pâtissiers de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Ces professionnels de la boulangerie et de la pâtisserie souhaitent harmoniser les textes qui encadrent l’exercice de leur profession.
De l’avis du président de la FNBS, les pays concernés doivent procéder à des échanges de céréales utilisées dans ce secteur d’activité. Le Mali et le Sénégal doivent, par exemple, fournir du fonio aux autres pays, le Togo proposer son sorgho aux autres, et la Côte d’Ivoire faire de même avec sa farine de banane, selon Amadou Gaye.
De tels échanges peuvent augmenter le volume commercial entre ces pays et leur permettre de se passer du blé, qui ne pousse que dans les zones où le climat est tempéré, a souligné le président de la FNBS.
En ce qui concerne la hausse des prix du pain au Sénégal, Amadou Gaye affirme qu’elle a été évitée avec une subvention de l’Etat. ‘’Je vous assure que si l’Etat a assez d’argent pour maintenir cette subvention, il n’y aura pas de hausse’’, a-t-il dit.