Le maire de la commune de Gandiaye, Pape Songde Diop, a plaidé, jeudi à Dakar, pour la valorisation du patrimoine culturel à travers le cinéma dans les collectivités territoriales.
« Aujourd’hui avec l’acte 3 de la décentralisation, la culture étant une compétence transférée nous nous devons de valoriser le patrimoine culturel à travers le cinéma dans nos collectivités territoriales dans nos terroirs. Nous en tant que collectivités territoriales nous avons besoin d’avoir participer à tout ce qui concerne le renouveau culturel, du cinéma d’autant plus que la culture est le soubassement de tout développement » a déclaré M. Diop
Selon lui, Gandiaye est une ville culturelle. Quand on parle de Gandiaye on pense à Yandé Codou Sene, au grand batteur Babou Ngom, au gouvernement traditionnel qui existe et qui demeure jusqu’à présent à travers un Buur, les Saltigués, les Farba, les Jaraafs. C’est quelque chose que nous vivons jusqu’à présent. Ce gouvernement traditionnel est une institution comme l’institution communale qui travaille en parfaite collaboration avec la commune pour le renouveau et pour conserver nos traditions.
Il ajoute que chaque terroir à son potentiel culturel et il faut le valoriser, le conserver. D’autres pays ont pu conserver leur tradition, leur patrimoine culturel sans pour autant empêcher leur développement au contraire cela favorise un développement endogène. J’invite les maires, les acteurs locaux à davantage renforcer le travail pour la conservation de notre patrimoine culturel. Le cinéma est porteur d’emplois pour les jeunes. Il y a beaucoup de métiers qui tournent autour de ce secteur. D’ailleurs nous voulons créer à Gandiaye, le Festival au tour du Boabab qui est notre totem.
Le maire de Gandiaye intervenait, lors de la cérémonie d’ouverture de lancement de cette activité culturelle qui se tient à Dakar du 29 juin au 2 juillet, avec comme pays invité, le Maroc. Cet événement culturel est initié par Cinéma 221.
L’actrice Fatou Jupiter Touré, membre fondatrice de ce festival a fait savoir que diverses activités culturelles sont au menu de la 3ème édition du Festival de cinéma « Les Téranga ». Il s’agit en plus de la cérémonie d’ouverture, d’un marché du film avec des rencontres B to B, des ventes, des panels, des work shop, des masters class et des projections de films.
La réalisatrice ajoute que les organisateurs ont également prévu de lancer un fonds dans le but de soutenir les femmes évoluant dans le secteur du cinéma, tout en précisant qu’ils sont sensibles à la situation souvent précaire de ces dernières.
