Le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable et des partenaires techniques et financiers a organisé, ce lundi, un atelier intensif dénommé du Laboratoire d’Accélération du Développement (LAB). Prévu pour 5 semaines, cet atelier vise à définir les éléments d’opérationnalisation du PSE/vert une étape cruciale dans sa structuration.
Les travaux de ce Lab offre un cadre de structuration technique et financière de projets et réformes complexes, en droite ligne d’un processus démarré depuis quelques mois et qui a mobilisé toute l’expertise nationale requise sur des questions essentielles auxquelles le Sénégal s’est engagé à apporter des solutions.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a rappelé que le chef de l’Etat, Macky Sall, a inscrit le PSE vert comme une priorité dans la deuxième phase du Plan Sénégal émergent, en vue d’apporter des réponses pratiques à la problématique du développement durable, à travers une meilleure prise en compte des exigences environnementales dans les politiques, stratégies et programmes nationaux.
Selon lui, les résultats préliminaires obtenus lors de la phase préparatoire, ont permis d’aboutir à la circonscription du concept PSE vert, de secteurs prioritaires, de thématiques clés et des réformes essentielles à conduire, suite à l’organisation d’une série de rencontres et d’échanges.
« J’accorde une attention particulière aux livrables qui sortiront de vos travaux. Ils permettront d’avoir une meilleure visibilité sur les questions techniques et financières du PSE Vert », a déclaré le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du PSE, Abdou Karim Fofana.
Le PSE Vert, entrant dans le cadre de la deuxième phase du PSE, le principal référentiel des politiques publiques du président Macky Sall, vise à apporter des réponses concrètes à la problématique de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Il devrait ainsi permettre au Sénégal de disposer d’une économie verte, faible en émission de carbone, économe en ressources et socialement inclusive.
« Sans nous priver de ressources dites fossiles qui ont permis aux pays occidentaux et à la Chine, par exemple, de s’industrialiser, nous veillons à un équilibre entre l’exploitation des ressources minières et pétrolières afin de garantir une croissance partagée et la promotion d’une économie verte pour un développement durable. Nous devons inventer une voix pour continuer à croître en harmonie avec la nature », a clarifié M. Fofana.